Fin d'après-midi, un samedi. Selon une source policière, Jean-Louis Francesconi ballade tranquillement son chien, Twit, en compagnie de son ami quand soudain, le chien d'un de ses voisins déboule à toute vitesse sur le sien. Le malinois se rebelle au bout de sa laisse, tente de se défendre des coups de crocs de son agresseur, un American Staffordshire terrier, mais rien n'y fait. Jean-Louis tire comme un beau diable sur la laisse de Twit et l'Am Staff lâche enfin prise. A cet instant, un jeune homme sort de la maison attenante au jardin d'où avait déboulé le chien précédemment. Le jeune homme récupère l'animal puis ressort quelques minutes après, visiblement excédé, un couteau à la main. L'Am Staff est derrière lui et se rue à nouveau sur le malinois de Jean-Louis qui ne parvient pas à les séparer.
Le jeune homme tente à son tour d'attraper les deux animaux en les frappant avec le manche du couteau, sans succès. C'est alors qu'il assène cinq coups de couteau au chien de Jean-Louis Francesconi avant de prendre la fuite. L'animal tombe raide mort sur la chaussée. Jean-Louis et son ami, désorientés, traînent Twit sur le trottoir et attendent les services de police appelés par les voisins.
En apprenant la mort de son chien, Jean-Louis est sous le choc : "Je n'ai rien compris. J'avais ce chien depuis qu'il avait trois mois. Je ne le lâchais jamais en ville de crainte qu'il n'aille importuner les voisins. C'était le chien de ma fille et elle nous l'avait laissé puisqu'elle travaillait et qu'elle ne pouvait pas le garder. On l'aimait bien. Il ne pensait qu'à jouer ; c'était tout sauf un chien méchant."
Du côté de la famille du jeune homme propriétaire de l'Am Staff, c'est aussi la stupéfaction. Madame Aznar, la belle-mère du meurtrier présumé de Twit, assure que son chien de catégorie deux est en règle. "Cela n'aurait jamais dû arriver. Je discutais avec le voisin quand mon chien s'est échappé" confie-t-elle au Midi-Libre (29/09/09) quelques jours après le drame. "Mon gendre, lui, sortait. Les chiens se sont bagarrés. Mon gendre a réussi à remettre mon chien à l'intérieur mais il a juste fermé la porte et mon chien sait l'ouvrir. Il est alors ressorti et c'est là que mon gendre a pris le couteau. C'est une énorme erreur. Il aurait dû prendre un bâton, une batte pour les séparer. J'en suis retournée. Je n'ose même pas aller voir mes voisins pour leur présenter mes excuses. Je ne sais pas quoi faire."
Jean-Louis Francesconi a tout de suite porté plainte contre l'auteur présumé des coups de couteau pour "acte volontaire de barbarie contre un animal". La Fondation 30 Millions d'Amis s'est portée partie civile à ces côtés et aux côtés du Comité de Soutien à la Cause Animale, l'association de défense des animaux auprès de laquelle Jean-Louis Francesconi a trouvé les premiers soutiens.
Une enquête de la Police Judiciaire de Béziers est actuellement en cours
Commentaires
1. florence le 10-12-2009 à 18:01:03
bonjour pascal